Recours des riverains de la fondation Lepoutre, un dialogue difficile qui arrive tard

L’ACN  représentée par Michel et votre serviteur était présente mercredi 6 décembre en mairie à aux côtés d’une douzaine de riverains de la rue Emile Zola, dont certains adhérents. Il s’agissait d’évoquer les recours gracieux déposés par les habitants concernant le projet de reconstruction de la fondation Lepoutre en présence du maire, des architectes du projet et des gestionnaires de la fondation Favier.
 
Au 5 rue Emile Zola est prévue la reconstruction d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de 36 lits dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée à la Fondation Favier du Val de Marne. Les travaux ont commencé.
 
Après une introduction par le maire et vu le nombre de personnes présentes -plus d’une vingtaine-, j’ai cru utile de demander une présentation des différents intervenants. Que n’avais-je dis ! J’ai immédiatement eu droit à une cinglante réponse du maire pour rappeler que c’est lui qui dirige les débats. Après avoir fait part du ressenti exprimé par de nombreux nogentais lors des rencontres de quartier quant à l’étroitesse des trottoirs, nouvelle et violente répartie du maire. Il me reprochait cette fois de sortir du débat, alors que justement cette question est au centre des demandes des riverains qui habitent l’immeuble d’en face du projet (voir image ci-dessus du projet une fois réalisé). Pour mémoire, l’ancien bâtiment se trouvait en recul par rapport à la rue.

Dans cet étonnant climat de tension, il n’était guère possible de faire entendre les interrogations des riverains qui n’avaient jamais été consultés jusqu’à ce jour.  Je dis étonnant, car l’ACN a fait savoir depuis le début qu’elle était favorable à ce projet mais que la mairie et le maître d’ouvrage devaient envisager certains aménagements. Alors, pourquoi instaurer d’emblée une ambiance détestable, un antagonisme de forme qui ne peut qu’entraîner des conséquences négatives pour tout le monde ?
 
Finalement, des promesses ont été faites par la mairie pour trouver des solutions techniques en "habillant " les deux façades aveugles qui enclavent les habitants du 7 rue Emile Zola.
 
L’ACN, son président, son Conseil, ses adhérents, n’ont qu’un seul objectif : faire avancer les choses, dans un esprit et un climat de dialogue. Certes, nous défendons certaines opinions sur certains thèmes qui nous sont chers. Nous comprenons parfaitement qu’on puisse ne pas partager ces idées et nous sommes tout à fait prêts à en discuter, sans tabou.

Mercredi 6 décembre, apparemment, l’ouverture, la bonne volonté et le respect n’avaient pas la même signification pour tous.  C’est peut-être désagréable de savoir qu’on ne peut pas faire n’importe quoi sans que l’ACN vienne y mettre son grain de sel, mais ça fait 18 ans que ça dure et ce n’est pas parti pour s’arrêter.

Bien entendu, ce dossier, comme les autres, sera donc l’objet de toute notre attention.

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