Les riverains de la rue André Pontier sont inquiets

L’ACN vient d’être consultée par de nombreux riverains et adhérents de l’association inquiets de voir se réaliser un projet de démolition d’une ou deux maisons de la rue André Pontier classées au patrimoine architectural de la ville et la construction, sur ce terrain, d’un ensemble immobilier par un promoteur.

Considérant que la densification des nouvelles constructions (bloc de 48 logements d’habitation à l’angle des rues André Pontier-Héros Nogentais) modifie déjà considérablement l’aspect du quartier, l’ACN estime qu’il existe un risque sérieux d’atteinte à la qualité de l’environnement et du cadre de vie auxquels les riverains et les habitants du quartier sont attachés.

Nous avons envoyé au Maire un courrier le 15 février 2006, pour lui faire part de l’inquiétude de nombreux riverains. La Mairie nous a répondu qu’elle partageait  notre souci de préservation de ce patrimoine architectural. Elle a également exprimé son intention d’inscrire dans le futur PLU des dispositions pour assurer une protection des bâtiments remarquables et préserver l’esthétique de nos quartiers.

Rappelons que le PLU, ou Plan Local d’Urbanisme, se substitue à l’actuel Plan d’Occupation des Sols (POS). Et qu’en matière de POS, l’ACN a déjà une certaine expérience

6 pensées sur “Les riverains de la rue André Pontier sont inquiets”

  1. NOGENT, livrée aux promoteurs immobiliers… !

    Du béton, encore du béton, toujours du béton ! ! ! Tel pourrait être l’amer constat des Nogentais en se promenant dans les rues de la ville. Pourtant, en 2001, l’actuelle équipe municipale s’était engagée sur un programme de maîtrise de l’urbanisme et de limitation de la densification. Cette promesse n’a, hélas, pas eu beaucoup plus de succès que celle de « maîtriser la fiscalité locale ».
    A la lecture de leurs feuilles d’impôts (taxe d’habitation et taxe foncière), les Nogentais mesurent ce qu’il leur en coûte aujourd’hui : PLUS 59% ! 672 euros par habitant en 2006, contre 423 en 2001.

    Et comme les impôts ne suffisent pas à financer l’inflation des dépenses décidées par le maire, il est fait largement appel à l’emprunt bancaire – solution hasardeuse en période de remontée des taux d’intérêt – et à la vente du patrimoine communal.
    Un exemple : en 1926, la commune de Nogent avait acheté un grand terrain rue Paul Bert « avec pour objectif d’y créer un jardin public et des activités de plein air pour les établissements scolaires situés à proximité (écoles Paul Bert et Guy Môquet) » (déclaration du maire au conseil municipal du 23/06/05).

    Il faut reconnaître que ce quartier du centre ville, très dense, en était fort dépourvu. Pourtant, le maire a décidé de vendre ce terrain à un promoteur qui va y construire 65 logements, au lieu des 40 annoncés au conseil municipal du 28 novembre 2005 ! Une différence aussi importante (+ 62,5% !) suffit à démontrer l’opacité de cette opération pour laquelle les conseillers municipaux n’ont pas pu obtenir les informations qu’ils demandaient. Pour ce motif, et d’autres tout aussi sérieux, un recours en annulation de la décision de vente a été déposé devant le tribunal administratif de Melun.

    Cette opération s’inscrit dans un contexte regrettable de densification. Pourtant, la ville de Nogent a engagé, fin 2001, un architecte conseil – pour des honoraires annuels de 90.000 € HT. Il faut aujourd’hui s’interroger sur le rôle de cet architecte conseil qui, par ailleurs, continue d’exercer, sur le territoire de la commune, sa profession d’architecte libéral. Cet architecte étant intervenu dans l’opération Paul Bert, des explications ont été demandées au maire tant sur cette affaire que sur son activité pour la commune depuis fin 2001.

    Après les refus du maire de communiquer les résultats des différentes études confiées à Ernst & Young et d’informer complètement le conseil municipal de l’évolution des principaux contentieux (incendie du parking Saint Germain, nullité de la concession du stationnement payant, coût des procédures perdues sur le cinéma), les élus de l’Alliance pour Nogent dénoncent l’absence de transparence de la vente du terrain communal de la rue Paul Bert.

    Les Nogentais peuvent compter sur la détermination des élus de l’Alliance pour Nogent pour poursuivre leur action visant à mettre un terme à cette politique opaque et peu respectueuse d’un fonctionnement normal de la démocratie locale.

    Estelle Debaecker ancien maire, Olivier Echappé, Edith Heslouin, Jean-Pierre Bardin, Isabelle de Bisschop, Jacques Heurtault, Solange Gambert.

  2. J’apprécie votre intervention en matière d’urbanisme. Nogent ressemblera à Aubervilliers si on laisse faire.La rue des Héros Nogentais à l’emplacement de l’ancienne poste me donne des angoisses lorsqure je passe en voiture, idem pour la rue Albert 1er-Kablé, nous ne sommes pas venus en banlieue pour trouver une telle densité d’urbanisation.
    Bon courage dans la lutte

    Brigitte et Benoit REMY

  3. Le commentaire signé du groupe Alliance Pour Nogent (le premier de la liste ci-dessus) n’est qu’indirectement lié au dossier de la rue Pontier. C’est un texte qui a été diffusé à de nombreux nogentais par email il y a quelques jours.

    Pour mémoire, nous venons de publier notre politique en matière de commentaires sur ce site.

    Elle rappelle notamment que les commentaires expriment l’opinion de ceux qui les laissent sur le site et non celle de l’ACN.

    Et aussi que chacun est libre d’y répondre.

    Le webmaster.

  4. Quand on arrive à Nogent, et par quelque chemin que ce soit, c’est laid, triste mais réelle sensation: Place Leclerc: c’est laid;
    boulevard de Strasbourg: c’est laid; sortie d’autoroute: affreux; Pont de Mulhouse: moche. Tous les grands accès de notre ville ont été savemment enlaidis depuis 50 ans, par Nungesser et sa suite. Qu’est ce qui règne maintenant en matière d’urbanisme: le trompe l’oeil. L’art du faux: béton travesti avec des briquettes de surface, faux toits parisiens ridicules, atrophiés, faux balcons qui dégoulinent au bout de six mois: c’est affreux d’en être arrivé là. Le centre de Nogent, n’en parlons pas, c’est trop moche, ça tombe, ça se décole. L’ancienne poste: un blockhaus. Si la mairie a payé 90000 euros pour se faire conseiller, c’est lamentable; on vivra bientôt dans des endroits entre Disney et la maison de repos, faut voir comment ça va vieillir, tout ça, peut être que les 90000 euros l’ont prédit, le béton nogentais va peut être se transformer en pierre de taille au fil des ans par l’opération du Saint Maire et de ses Conseillers? C’est comme la malbouffe, on réagira trop tard, quand les gens rendus obèses ne pourront plus rentrer chez eux et passer par la porte, ou alors, trop gros pour passer par la fenêtre, ils ne pourront même plus en finir quand l’environnement leur aura trop tapé sur le système… Mais réjouissons nous, ailleurs c’est pire!
    Vive le Mac Do, vive Le béton, Vive Nogent.

  5. Tout à fait d’accord pour regretter que l’actuelle équipe municipale mêne une politique digne des années 70 :

    1) tout pour la bagnole ; ex : élargir le Pont de Nogent pour favoriser l’arrivée d’encore plus de véhicules et camions
    en transit qui polluent l’atmosphère autour du quartier du Port, de la piscine et des (maigres) bords de Marne. Le maire
    continue hélas d’insister auprès de la mairie de Paris pour ouvrir à la circulation d’autres allées du Bois de Vincennes …
    (la bêtise n’a pas de limite une fois qu’elle est lancée)

    2) rien contre les nuisances sonores de l’autoroute : alors que St Maurice a réussi a avoir de véritables murs antibruit
    le long de l’A4, il n’y a rien côté Champigny/Nogent. Pire : un projet de viaduc au dessus de l’A4 pour relier les 2 bouts
    de l’A86 est relancé par la préfecture (évidemment, les décideurs n’habitent pas sur ces bord de Marne …).

    3) Tout pour le béton : les nouveaux immeubles autorisés depuis le nouveau maire sont trop hauts, au ras du trottoir
    (alors qu’une des caractèristiques de Nogent était d’avoir un minimum d’espace entre l’immeuble et la rue) ; les
    balcons surplombent les trottoirs (pour gagner encore des m² à vendre) au risque d’avoir des objets qui tombent
    sur les piétons

    Solutions proposées :

    a) limiter la circulation des véhicules sur le Pont de Nogent en le rétréciçant (pour inciter les véhicules à passer
    par l’A104 ou ailleurs, ou pour inciter à la construction d’un souterrain, avec péage si nécessaire)

    b) interdire tout immeuble en limite de trottoir

    c) favoriser la construction de pavillons modernes (cf. lotissements de qualité à Neuilly Plaisance, en pierre de taille)
    lorsqu’une maison ancienne est détruite

    d) créer un grand espace vert à la place de l’actuel projet immobilier « Brillet » rue Paul Bert

    e) faire couvrir l’A4 ou ériger des murs antibruit identiques à ceux de St Maurice

    f) faire couvrir l’A86 côté Port de Nogent par un espace vert

    g) rétrécir les voies de circulation débouchant sur la place Leclerc

    h) faire réaliser une voie en site propre réservée aux cyclistes et aux bus rue des Héros Nogentais puis au bas de la rue
    Charles de Gaulle pour relier les deux gares de RER A et E.

  6. habitant de la rue André Pontier depuis 4 ans , j’ai vu évolué ce quartier d’une façon qui me semble assez anarchique .

    je ne suis pas contre les logements sociaux , construits à la place de la poste et en face de celle-ci .
    l’architecture est assez réussi … mais ils ont été manifestement construits trop près des trottoirs ( du moins celui face au 6 de la rue pontier ).
    Pour compenser cette erreur , il faudra réaménager le carrefour RUE DES HEROS NOGENTAIS / RUE ANDRE PONTIER , notamment pour des raisons de sécurité
    ( problèmes de visibilité dûs au stationnement anarchique sur la passage piéton, bus allant trop vite à cet endroit ( à plus de 30 KM/H ) , j’ai déjà évoqué
    celà lors d’une réunion de quartier ).

    Ce qu’il faut bien comprendre , MR le maire , c’est qu’un bâtiment est construit pour 50 à 100 ans ! Ensuite , il est trop tard …

    il est donc indispensable de prendre le temps de la réflexion , d’élaborer un plan équilibré de l’urbanisme , dans ce quartier et dans les autres ,
    et faire participer la population à la réalisation de ce plan : celà me semble être un minimum dans le cadre du fonctionnement d’une démocratie locale .

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