viaduc A4A86 vers un revêtement antibruit

2006-2016 : 10 ans après la concertation

En 2006 les préfets du Val de Marne et de la région Ile de France faisaient connaître au ministre des transports leurs préconisations au sujet du projet d’aménagement du tronc commun de l’A4-A86. Ils retenaient un scénario B’, c’est-à-dire l’aménagement sans l’adjonction d’une nouvelle voie de circulation. C’est donc l’avis des riverains et adhérents de l’AdN tel qu’exprimé lors de la concertation fin 2006 que les préfets avaient choisi de suivre.

Oui mais voilà 10 ans après en 2016 la situation n’a pas bougé, nous attendons toujours la mise en œuvre de ces aménagements environnementaux, promis à l’époque :

–        Mise en place d’écrans anti-bruit efficaces, y compris sur le pont traversant la Marne.

–        Traitement des rejets des eaux usées qui se déversent directement depuis les chaussées de l’autoroute dans la Marne et dans le petit bras de Polangis.

–        Installation d’une usine de retraitement des eaux usées.

–        Suppression des candélabres surdimensionnés au niveau du viaduc autoroutier sur la Marne.

Rencontre avec le sous Préfet, le Député Carrez et le Maire de Joinville

Nous avons demandé à être reçu par le sous préfet de Nogent sur Marne, qui nous a confirmé que les travaux concernant le traitement des rejets des eaux usées étaient en cours à la suite du lancement des études (2011) et dans le cadre de la loi sur l’eau (2013).
En revanche Monsieur le sous Préfet a tenu à nous faire part de sa volonté de trouver une solution pour faire avancer ce dossier entamé en 2006 en espérant pouvoir revoir à les modalités du PDMI à mi-échéance.
En présence de l’association ASEP (l’Association pour la sauvegarde de l’environnement de Polangis) nous avons été reçu par le député de la circonscription de Nogent sur Marne, Gilles Carrez, qui nous a également affirmé qu’avec le début des travaux du pont de Nogent il faisait « priorité absolue » l’avancée de ce dossier.
Nous avons avec écrit au Maire de Joinville le Pont, Olivier Dosne qui nous a témoigné de son soutien.
Concernant l’obtention de protections phoniques, j’ai bon espoir que mes interventions aboutissent.
En effet, je viens de recevoir dernièrement une réponse de Monsieur Stéphane BEAUDET, Vice-président en charge des transports à la Région ile-de-France m’informant d’échanges avec l’Etat pour que son réseau
puisse être le site d’expérimentation de nouvelles technologies d’enrobés acoustiques qui permettraient de diminuer par deux, au moins, la perception du bruit lié au roulement des voitures.

La Région a demandé à l’Etat qu’un pilote puisse être réalisé sur quelques tronçons d’autoroute dont celle de I’A4 sur le tronçon franchissant la Marne.

Naturellement, je ne manquerai pas de vous tenir informé de l’avancement de ce dossier et des suites qui y seront données.
Nous avons également écrit au Président du Conseil Départemental du Val-de-Marne qui nous a répondu :
Le réaménagement du pont de Nogent-sur-Marne, sous ma1tnse d’ouvrage de l’Etat,
devrait débuter cette année. Ces travaux sur le domaine routier de l’Etat constituent une
opportunité pour répondre aux problématiques que vous posez légitimement.
Je porterai donc cette revendication auprès des services de l’Etat en charge du dossier et
auprès du Préfet du Val-de-Marne.

Et bientôt un revêtement antibruit

Nous avons appris par le journal Le Parisien que les Maires de Charenton, Maisons-Alfort, Saint-Maurice et Joinville-le-Pont se sont réunis à la Région autour de Stéphane Beaudet, le vice-président chargé des transports.
Nous avons obtenu l’accord de financement pour la pose d’un revêtement acoustique antibruit très performant sur l’A4 à partir de l’entrée de la porte de Bercy et tout le long de la ville de Charenton, détaille Michel Herbillon. Même chose sur le tronçon A4/A86, le long de la traversée de Joinville. Les premiers travaux débuteront en juin prochain et seront terminés en septembre. Le coût du chantier s’élève à 2 M€
A ce titre les enrobés acoustiques permettraient de réduire drastiquement les nuisances sonores à des couts très réduits. Le retour des résultats obtenus sur le périphérique parisiens semblent significatifs puisque une baisse du bruit de 4 à 5 décibel c’est à dire l’équivalent d’une division par 3 de la circulation a pu être obtenu nous précise-t-on.
Nous nous félicitons de cette décision, même si nous considérons qu’elle n’est pas pérenne dans le temps et nous demandons que soit également acté les autres demandes concernant le traitement des rejets des eaux usées et la suppression des candélabres surdimensionnés au niveau du viaduc autoroutier sur la Marne.

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